Simon Cohen (1915-2010)

Simon Cohen, numéro 191 au registre du maquis de Vabre. Électricien. Membre de la première section de la deuxième compagnie des maquis de Vabre.

  • 1915 : naissance le 15 mai à Colonia Dora (Argentine).
  • 1940 : affecté à une unité DCA dans le secteur de Chartres. “Le 13 juin, attaque massive de la Luftwaffe : nous n’avons pas quitté notre poste. Résultat, deux avions ennemis abattus et un troisième présumé abattu. Le lendemain, c’était la retraite qui aboutit à Pau.”
  • 1940-1942 : travailleur à Toulouse.
  • 11 novembre 1941 : contact avec David Knout et entrée dans l’Organisation juive de combat. Date certifiée par Pierre Loeb.
  • Février 1942 : entrée à l’état major de l’OJC, agent de liaison. “Chargé de nombreuses missions de liaison avec les différents services, faux papiers, transports de documents compromettants, transports d’armes qu’il accomplit avec un mépris du danger au-dessus de tout éloge.”
  • Novembre 1943 : incorporé au Corps franc OJC de Toulouse dirigé par Albert Cohen.
  • Février 1944 : “convoqué au STO, refuse de se présenter et reste à Toulouse.”
  • Mai 1944 : départ pour le maquis de Lespinassier (Tarn) dirigé par Pierre Loeb. “Participe en tant que chef d’équipe à des parachutages.”
  • Juillet 1944 : montée au maquis de Vabre (date homologuée), “sous l’autorité de Robert Gamzon“.
  • Août 1944 : “arrêté par les Allemands à Castres, il parvient à s’échapper et à rejoindre le maquis.”
  • 8 août 1944 : “échappe de justesse à l’attaque par les Allemands.”
  • 19 août 1944 : “participe à la bataille dite du train allemand de Mazamet. Blessé à la cuisse et au visage, continue à combattre jusqu’au cessez-le-feu. Transporté à l’hôpital de Mazamet.” Une canine arrachée par trois éclats et une balle non extraite dans la cuisse gauche. Hospitalisé jusqu’au 17 septembre puis trente jours de convalescence. Libéré de ses fonctions.
  • 2010 : décès le 4 mai.

Croix de guerre 1940 avec étoile de bronze, croix de guerre 1944 avec étoile de bronze. Citation à l’ordre du régiment.

Homologué FFI, dossier disponible sur demande.

Sources : Amicale des maquis de Vabre, Service historique de la Défense, Insee.