Jacques Cèbe (1921-2003)

Jacques Cèbe, alias Santiago, numéro 52 au registre du maquis de Vabre. Étudiant. Sergent, chef de groupe mitrailleuses dans la première section de la première compagnie des maquis de Vabre.

  • 1921 : naissance le 19 avril à Ferrières.
  • 1941-1942 : incorporé aux Chantiers de jeunesse.
  • 9 mars 1943 : montée au maquis de Vabre.
  • Septembre 1944 : incorporé au 12ème régiment de Dragons.
  • Octobre 1944 : démobilisation.
  • 2003 : décès le 8 avril à Castres.

Homologué FFI, dossier disponible sur demande.

Cité dans le livre “Le Chargeur n’a que vingt balles”, pages 18, 19, 44, 69, 71.

  • Edgar Fuchs : “Pendant que j’étais à Toulouse ce dimanche matin, j’ai demandé à mon frère d’aller jusqu’à Vabre chercher un refuge pour ne pas aller au STO. Il trouva sur le quai de la gare les deux jumeaux Cèbe avec la même idée et grâce au pasteur Robert Cook ils trouvèrent la jasse de la Courrégée. Huit jours plus tard fut organisé par Camille Canonge et le scoutisme castrais une veillée de feu de camp avec “départ routier” à Vabre. Guy de Rouville avait fait partie de l’organisation lui aussi. Devant ce feu de camp il nous a été donné ce message pour réfléchir : “Éclaireurs routiers, les camarades qui partent en Allemagne auront besoin de vous, pour aider à garder un idéal chrétien et scout. Ou bien tu préfères rester et refuser le STO, te sentir traqué et risquer des représailles pour ta famille !” Situation cornélienne.”
  • Georges Austry : “J’ai connu l’existence de cette jasse au cours de l’été 1943. Quatre éclaireurs routiers de Castres, Jacques et Louis Cèbe, René et Edgar Fuchs l’avaient choisie parmi les gîtes possibles que leur avait proposés Robert Cook lorsqu’ils décidèrent de ne pas répondre à la convocation du STO en Allemagne. Ils s’y installèrent dans les premiers jours de mars 1943. C’est pourquoi, à l’automne, lorsque je décidais de quitter Castres, je pris contact avec Robert Cook et rejoignis ce petit groupe”
  • André Combes : “À l’annonce de cette bonne nouvelle, je vais chercher Daniel Evrard et, ensemble, nous nous rendons à Vabre dès ce 6 juin 1944, pour rejoindre le maquis effectivement. De Vabre, on nous envoie à la Courrégée, dans le groupe qui y est caché depuis longtemps (Cèbe, Fuchs, Picamoles, Austry). La formation militaire se poursuit à Renne, Campsoleil, La Daureillée. Chaque jour affluent des jeunes (EU de Castres, Mazamet, Paris, et d’autres jeunes venant des maquis dispersés de l’Hérault, et d’ailleurs…) Les groupes se constituent, la répartition s’effectue. C’est l’incorporation.”

Sources : Amicale des maquis de Vabre, Service historique de la Défense, Insee.